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Historique du lycée

André DEBILLE alias CHENNEVIÈRE (1908-1944)

12 novembre 1908 : naissance d'André DEBILLE au 190 bis boulevard Pereire à Paris. Il est Ie fiIs de CharIotte CIarisse LARRIEU et du poète Georges CHENNEVIÈRE (1884-1927) dont il reprendra le pseudonyme.
En 1924, il séjourne au château de Morteuil en Bourgogne, dans une communauté de théâtre dirigée par Jacques COPEAU.
Il apprend l'anglais à l'école du Vieux Colombier où son père est chargé de l'éducation poétique et littéraire. Il est influencé par son traité de versification. Son père décède à l'âge de 43 ans, le 21 août 1927.
1925-27: il hésite entre théâtre, peinture et littérature. Il fréquente l'atelier du peintre VALMIER et rencontre Suzanne MONTIGNY dans un groupe de théâtre amateur, La Phalange artistique.
15 octobre 1929 -11 octobre 1930 : il effectue son service militaire.
En 1930, il séjourne aux Etats-Unis, où il approfondit sa connaissance de la littérature anglo-saxonne. Le 8 septembre 1931 il se marie à Paris avec Suzanne MONTIGNY, institutrice. Il adhère alors au PCF et rejoint l'Association des Ecrivains
et artistes révolutionnaires. Il fait paraître des articles, des études et des traductions dans les revues Europe, Vendredi, New Masses, Regards, le journal l'Humanité.
1937-1939: il devient rédacteur, puis directeur des pages littéraires de l'Humanité. En 1939, on le retrouve interprète au sein de l'armée britannique.
Le 17 juin 1940, il est légèrement blessé pendant le bombardement de Rennes en aidant à l'évacuation d'une unité anglaise: il est démobilisé au sud de la Loire et revient à Paris. Il connaît alors de difficiles conditions de vie, matérielles et morales, pendant l'occupation. Il enseigne le français et le théâtre au centre de formation professionnelle de l'avenue Ledru-Rollin. Il prend contact avec la Résistance et rejoint le réseau de résistance Noyautage des Administrations Publiques (NAP). En août 1944, il est agent de liaison, allant de barricades en barricades pendant les combats de la Libération de Paris. Il est tué le 20 août 1944 au soir, au 156 rue du faubourg Saint Martin, tout près de son domicile du 4 square de Verdun. Il est nommé sergent des FFI à titre posthume et enterré près de son père au cimetière parisien de Saint-Ouen.
 
Louis Henri MALEZIEUX (1894-1944)

17 novembre 1894: naissance à Montreuil de Louis Henri MALEZIEUX, fils d' Anatole MALEZIEUX et de Julie Adèle VOYEZ.
Pendant la première guerre mondiale, il sert dans l'infanterie au 4ème Chasseur àpieds. Sergent chef, il est fait prisonnier en 1916. Il devient réserviste entre les deux guerres. Le 25 juin 1921, il épouse Marguerite Claire PAILLIER à Paris, de cette union naît une fille, Jacqueline. Il exerce diverses professions: facteur d'orgues et de pianos, puis ébéniste à l'atelier MAZIERAS au 89 rue d'Avron. Il est mobilisé de juin à août 1940 et vit pendant la guerre au 8 rue Jeanne d'Arc à Saint-Mandé. En novembre 1941, il commence à enseigner l a menuiserie au centre de
formation professionnelle de l'avenue Ledru-Rollin.
En 1942, il devient résistant (tracts, propagande, recrutement). Lieutenant FFI de Saint-Mandé, il appartient au groupe du colonel Coste, à la 24ème section bis du Front National. Il sert en tant qu'agent de liaison au début des combats pour la Libération de Paris. Le 19 août 1944, il est mortellement blessé boulevard Magenta, près de la gare du Nord. Evacué au 200 rue du faubourg Saint-Denis à la Maison municipale de santé, sa mort est constatée à 21 heures. Il est enterré à Saint-Mandé.
Son nom figure sur la plaque commémorative des "Communistes tombés pour une France libre, forte et heureuse" à Montreuil, rue Victor Hugo.

Recherches biographiques: Olivier BUATOIS, professeur d'Histoire.